







Bédéiste en panne d’inspiration, Alex a l’impression qu’il ne parviendra pas à trouver « la » nouvelle idée géniale. Ainsi, quand il reçoit une convocation de l’Université Ataria pour y passer des tests, il saisit l’opportunité de repousser encore un peu les choses. Sauf que ce test dont il ne garde aucun souvenir lorsqu’il se réveille, une semaine plus tard, semble avoir ouvert en lui des mondes insoupçonnés, des dimensions jamais explorées… et s’il marchait dans son propre imaginaire ?
Bande dessinée atypique mêlant le style graphique habituel d’Alex A à un récit surréaliste qui aborde les questions de l’imagination et du processus créatif, Ataria Zéro offre une intrigue complexe et philosophique par moment. Pour un lectorat intermédiaire !
Je dois le dire tout de suite, si Ataria Zéro vous tente parce que vous adorez l’Agent Jean, préparez-vous à un petit saut… dans le temps et dans l’espace. En effet, on est ici dans tout à fait autre chose même si on reconnait le style d’Alex A. Ainsi, Ataria zéro nous entraine ailleurs, plongeant (quasiment littéralement) dans des concepts métaphysiques et philosophiques, dans des questionnements sur la conscience, la créativité, l’impact des artistes, mais proposant aussi une rencontre plus intime avec le créateur lui-même. C’est à la fois simple et hyper compliqué par moment, surtout si on veut tout comprendre de ce voyage dans l’esprit de l’alter ego du créateur. Sachez-le, le « méta » est fascinant, mais c’est hyper éclaté et c’est le type de lecture qui demande un certain tâcher-prise pour apprécier l’expérience !
Alors, cette oeuvre vous tente ?
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