







La première nuit où Amanda vient lui demander de l’aide dans ses rêves, Antoine pense que c’est une coïncidence. Un simple délire de son cerveau endormi. Après tout, l’adolescente ne lui prête aucune attention dans la vie réelle, à l’école, alors ça ne veut sans doute rien dire. Mais quand les appels se répètent, nuit après nuit, Antoine se met à douter. Et si Amanda était vraiment en danger ? Et si lui seul avait le pouvoir de la sauver ?
Récit de suspens plongeant ses racines dans les légendes québécoises, Le sortilège d’Amanda Corriveau est publié dans la collection Oser lire, qui offre deux versions de l’histoire, soit un format court et un format un peu plus long à destination d’un lectorat de langue seconde ou en difficulté.
J’aime le concept de la collection, mais je dois avouer ici que je ne lis maintenant plus que le format « long », qui contient la chute du récit. En effet, c’est quand même frustrant de progresser dans une histoire… puis de devoir la recommencer pour en découvrir la finale. Bref, tout cela pour dire que je ne fais ici une critique que de la version « longue » (qui reste brève) de ce récit où Jocelyn Boisvert s’amuse à jouer avec les frontières de la réalité et des rêves.
L’idée est chouette, toutefois la forme (très) courte vient faire en sorte que tout est un peu précipité et donne l’impression qu’on lit le scénario d’un roman. N’empêche, le mystère décuplé par l’alternance jour/nuit fonctionne et, si le vocabulaire est parfois un tout petit peu daté, on croit à ces ados, suffisamment pour avoir envie de les suivre jusqu’à la finale, juste assez surprenante !
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