#Skate

Première journée de secondaire. Olivier, Marcus et Mala avaient peu de chance de bien s’entendre, mais leur passion commune pour le skate les réunit, malgré le stress du premier, les commentaires parfois abrupts du deuxième et l’indépendance de la troisième. Quand le trio apprend l’existence d’une compétition qui pourrait les mener jusqu’en Californie avec leur planche, ils n’hésitent pas. Surtout que Marcus se révèle être un entraineur hors pair pour les deux autres. Sauf qu’Olivier et Mala ne savent pas tout. Et lorsque Marcus fait une crise qui le force à quitter l’école pour un moment, leur objectif commun s’éloigne…

Publié dans la collection Zèbre qui se distingue par son graphisme très présent à destination d’un public de 10-14 ans, ce récit psychologique parle d’amitié, de skate et d’autisme. Attention, bien que le contenu pourrait plaire à un plus jeune lectorat, les nombreux changements de narration complexifient la lecture.

L’avis de Sophie

Quand je commence un Zèbre, je me demande toujours si je pourrai aussi l’amener au secondaire ou si le ton reste plus près de l’enfance, les titres de la collection ayant tendance à beaucoup varier. Ici, je dirais que l’ambiance générale pourrait davantage plaire aux plus jeunes, surtout qu’on parle de l’entrée au secondaire, mais que la thématique du skate pourrait intéresser un lectorat plus âgé.

J’ai été un peu perdue au départ avec les voix en alternance (parfois j’oublie de prendre le temps d’observer les indices graphiques), notamment entre celles d’Olivier et celles de Marcus, mais j’ai pu me repérer assez rapidement et j’ai apprécié leur rencontre et la dynamique de groupe qui se crée autour de la passion commune. Bien que je voulais savoir comment le tout allait se terminer, au fil de l’intrigue, j’ai surtout vraiment aimé comment Caroline Auger traite la différence de Marcus, comment celle-ci est présentée et intégrée avec doigté à l’histoire. Ça développe tant l’empathie des personnages que la nôtre, je dirais ! En fait, si la compétition semble à la fois un peu trop grosse et un peu trop facile, les rapports humains, eux, sont d’une grande crédibilité dans ce roman et ça donne envie de suivre ces ados qui se cherchent par moments et luttent avec de nombreuses peurs, peu importe ce qu’ils projettent à l’extérieur.

À découvrir !  

Merci à Bayard Canada pour le service de presse !