Attention, ce livre est le deuxième tome de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : le mangaka et la karatéka.
Découvrant que leur séjour dans le monde qu’ils ont inventé a fait en sorte d’ajouter des planches à leur manga, Dylan et Laure sont déterminés à y retourner, d’autant plus que cet univers peut leur apporter un baume certain face aux épreuves de la vie réelle. Mais leur manga est aussi violent… et l’Arène les attend. À leurs risques et périls.
Dans la lignée du premier tome, La grue et la tigresse alterne entre des passages dans la réalité et dans le monde imaginaire, faisant passer les personnages (et leur lectorat) de l’émotion à l’action. Pour tous et toutes.
Attention, petit conseil en partant : ayez le tome un sous la main avant d’entamer le deux et allez en relire les derniers chapitres parce que cette suite commence comme s’il n’y avait pas eu de pause et que si vos deux lectures ont été séparées de quelques mois… vous risquez d’être perdu·e. Sinon, on reste dans le même esprit qui alterne scènes plus émotives et d’autres où on est complètement immergé·es dans l’action avec des batailles dont les descriptions visuelles sont presque cinématographiques (il y a là une excellente matière à scénario). Jocelyn Boisvert poursuit dans l’exploration des thématiques de l’intimidation, du deuil et de la persévérance, permettant à Dylan et Laurie de bénéficier de nouvelles forces tirées de leur aventure mangaesque. Il y a par ailleurs de chouettes trouvailles (j’aime la version de la réalité présente dans la fiction) et la finale vous laissera sur le bout de votre chaise (vivement le tome trois). En fait, mon seul bémol reste encore une fois la finition : on sent par moment un décalage dans le langage, il y a des éléments qui auraient pu être approfondis et quelques trucs étranges rapidement balayés par une réplique qui sonne plus comme une excuse que comme une explication. Probablement que ça n’agacera pas le lectorat plus jeune, ce sont des détails, et j’ai eu du plaisir à découvrir l’histoire, mais parfois j’ai eu l’impression que ça aurait pu être juste un peu plus travaillé. À suivre !
Sophielit est partenaire des Librairies indépendantes du Québec (LIQ). Cliquez ici pour plus d'informations sur ce partenariat.
Nouveau commentaire