Après avoir bouclé rapidement une enquête de meurtre liée à la mafia, le détective Poulette attire l’attention de beaucoup de gens… dont d’une certaine empoisonneuse. C’est ainsi que d’autres meurtres se produisent, attirant les projecteurs vers Grosseville et son détective qui a déjà à faire dans sa vie personnelle ! Trouvera-t-il la coupable à temps ? Tic, tac, tic, tac…
Troisième et dernière enquête (annoncée) pour le détective Poulette, L’empoisonneuse est un récit qui allie humour, jeux de mots et enquête et vise un public intermédiaire.
Éric Beauregard nous prévient avant même de commencer son histoire : tous les noms de ce livre sont prétexte à de jeux de mots. Ainsi, je vous le répète ici : si vous n’aimez pas les jeux de mots fuyez maintenant. Oui, L’empoisonneuse est un récit policier qui colle aux codes de ce genre, avec des meurtres, une enquête, des liens à réaliser, un dénouement à la fois surprenant et satisfaisant (et qui peut se lire indépendamment des deux autres tomes de la série), mais le récit est court, ça va vite et le plaisir de cette lecture, c’est surtout les trouvailles de l’auteur et ses jeux de mots. En fait, c’est le plaisir et… la difficulté. Parce que je dois avouer que je me suis quand même demandé tout au long de ma lecture à qui ce roman s’adresse vraiment. Tant les jeux de mots que les préoccupations des enquêteurs (Poulette et Paulette ont une petite surprise familiale) m’ont semblé viser des adultes et se trouver loin des préoccupations des ados (peu présent dans le roman par ailleurs si on oublie la finale). La ligne entre jeunesse/ado/jeunes adultes/adultes est parfois mince…
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